L’effet placebo : Nos pensées nous guérissent
Vous avez surement déjà entendu parler de l’effet placebo : lorsqu’on donne un traitement inactif à un patient, ses symptômes semblent s’améliorer ou disparaitre quand même.
Grâce aux avancées de l’imagerie cérébrale, les scientifiques sont désormais capables d’expliquer l’action de l’esprit sur le corps.
L’effet placebo fait produire au cerveau ses propres remèdes
Quel que soit le mal dont la personne souffre, c’est au niveau du cerveau que le placebo agit. Ce dernier entraîne notamment une modification de l’activité électrique du cortex cérébral. Lorsque l’on donne un placebo à la place d’un traitement contre la douleur, on active dans le cerveau les structures qui fabriquent naturellement des opioïdes dont l‘action est similaire aux effets de la morphine. L'effet placebo produit des molécules très concrètes qui active les mêmes zones que celles activées par les médicaments correspondants.
TOUT CE PASSE DANS LA TÊTE!
Il est prouvé que les placebos ont d’incontestables propriétés neurologiques. En effet, selon les différentes études menées sur la douleur, la prise d’un placebo déclenche une sécrétion d’endorphines produites par le cerveau ayant un effet anesthésiant.
Nous savons également que la douleur a une dimension sensorielle et émotionnelle (la douleur peut être amplifiée par les émotions) et il a été constaté que l’action du placebo se fait essentiellement sur le cortex cingulaire antérieur qui gère la dimension émotionnelle de la douleur. Nous comprenons alors qu’à la simple idée d’avoir un médicament efficace, la personne, de façon inconsciente va réduire la douleur par l’activité du cortex cingulaire antérieur grâce au neurotransmetteur du plaisir et de la récompense que l’on appelle dopamine. Ceci démontre que l‘effet placebo est associé à l’attente ou à la croyance d’un soulagement par celui qui le reçoit.
Etudes:
En 2002, 180 personnes atteintes d'arthrose du genou ont subi une chirurgie classique ou une placebo : la réduction de la douleur a été la même dans les deux groupes.
La même année, une étude de neurochirurgie menées sur 40 patients atteints de la maladie de Parkinson a comparé l'efficacité d'une greffe cérébrale de cellules fœtales à une opération factice : Quelques mois plus tard, les chercheurs ont évalué la qualité de vie de tous les participants à l’étude, parmi d’autres paramètres cliniques. Résultat ? Une amélioration comparable de la qualité de vie a été constatée chez les deux groupes….
Lorsque les patients s’attendent à bénéficier d’un traitement, ils libèrent de la dopamine, le neurotransmetteur qui fait précisément défaut dans la maladie de Parkinson
De nombreuses études comme celle-ci ont été menées et démontrent l’incroyable pouvoir de la pensée
Notre pouvoir d’auto-guérison, bien qu’il ne fasse pas l’affaire de tous, n’en demeure pas moins réel. Pourtant, la plupart des gens ne prête que peu d’attention à leurs pensées, leurs croyances et les effets que ces dernières ont sur leurs vies.
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